Profils recherchés par les entreprises espagnoles

Les entreprises espagnoles, et son amour par les diplômes

Dans les années 90 les entreprises espagnoles valorisaient les diplômes. De cette façon-là, les jeunes nous nous sommes lancés a collecter des diplômes, beaucoup de diplômes.  Cela a changé avec la crise de 2008 et beaucoup de ces jeunes ont dû garder ces diplômes et se mettre à exercer des posts peu qualifiés ou s’expatrier pour chercher son avenir dans d’autres pays de l’Europe

Révise ma fille, révise.

Quand j’étais au Lycée à la fin des années 90 (sois sage et ne calcule pas mon âge) mes professeurs et ma famille me répétaient encore et encore
encore et encore

Révise ma fille, révise.

C’était «le boom» des études universitaires, il fallait faire des études supérieures et avoir un diplôme.
Et si tu faisais des études de médecine, droit ou des études d’ingénieur tu étais encore mieux, le top du top.

Chez toi, tes parents étaient fiers, très fiers.
Tes voisins t’admiraient, et te disaient: « Oooohhhhh »
Et tout le monde était content, très content.

Bien.

C’était ce qu’il fallait faire, le bon choix. On devait faire des études universitaires.

Si tu étais un étudiant bon, moyen ou même si tu étais mauvais, tu allais à l’Université.

Les entreprise espagnoles et son amour par les diplômes

Pendant la dernière décennie du XXème siècle et jusqu’au début du XXIème siècle, si tu avais un diplôme, les entreprises espagnoles t’assuraient un poste de travail stable et plus ou moins bien payé.

À cette époque-là, entre 1995 et 2007, l’Espagne traversait une période de croissance économique forte, dû à l’incorporation de l’Espagne dans l’Union Économique et Monétaire de l’Union Européenne.

Cela a fait chuter les taux d’intérêt et encouragé l’arrivée d’investisseurs étrangers.

Et en ce moment-là, les entreprises espagnoles ont vu l’occasion de se développer, de grandir. Mais pour cela, elles avaient besoin de profils qualifiés, avec des diplômes.

Beaucoup de nos parents n’avaient pas pu faire des études supérieures ; nous pensions donc que l’Université nous garantirait notre avenir. De cette façon, il serait très facile de trouver un travail, de cette façon, les entreprises espagnoles nous voudraient.

Avec cette excellente conjoncture économique, et vu que faire des études universitaires était à la mode, bien évidemment le nombre d’étudiants avec un diplôme universitaire en Espagne a augmenté exponentiellement.

Nous, les jeunes de cette époque-là, ainsi que les jeunes de quelques générations suivantes, nous nous sommes lancés à collectionner des diplômes, de beaux diplômes, « de petits papiers ». Plus on en avait, mieux c’était.

Des beaux papiers, décorés avec des cadres dorés.

Bien.

Les entreprises espagnoles ne veulent plus de diplômes.

Lorsque nous finissions nos magnifiques études, lorsque nous quittions l’université avec notre joli papier sous le bras, nous connaissions peu ou très peu du monde du travail.

Triste, très triste.

Néanmoins, et bien que nous n’avions aucune idée sur notre métier, nous arrivions à déclencher un poste de travail relativement bien payé (par rapport aux salaires moyens espagnols) et un contrat de durée indéterminée.

Mais malheureusement les choses ont changé… Oui, elles ont beaucoup changé.

Si tu veux savoir la suite de l’histoire, avoir plus de détails sur les profils qui cherchaient les entreprises espagnoles dans les années 90, et travailler ton espagnol, regarde la version espagnole de l’article.

Mónica

PD1: Si tu veux me parler sur les profils que les entreprises cherchaient dans les années 90, je te lis. Tu peux m’écrire : monicalacoma@elelacoma.com

PD2: Si tu veux donner ton avis sur la réalité des universitaires espagnols du début du XXIème siècle, je lirai aussi ton message avec plaisir.